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Salaire freelance : combien peut-on réellement gagner ?

Salaire freelance : combien peut-on réellement gagner ?

Pour beaucoup de gens, devenir freelance signifie gagner plus d’argent. Ce n’est pas totalement faux, mais il existe plusieurs facteurs qui déterminent cette situation. Dans cet article, nous allons parler de ces facteurs, puis à l’aide d’une illustration, nous allons vous montrer combien vous pouvez réellement gagner en tant que freelance.

Salaire freelance : quatre facteurs déterminants  

Le revenu d’un travailleur indépendant, qu’il exerce ou non sur le web, est conditionné par plusieurs facteurs dont : 

Les années d’expérience : Le salaire d’un micropreneure augmente généralement avec le nombre d’années d’expérience qu’il possède dans son domaine d’expertise.

  • Compétences spécifiques : Les free-lances pourront facturer un tarif plus élevé si un travail requiert des compétences techniques sous-jacentes importantes, telles que la programmation ou le développement d’applications mobiles.
  • Examens et livrables éprouvés : Les évaluations de projets antérieurs sont un moyen facile pour une entreprise de contrôler les capacités d’un freelance. Un grand nombre d’avis positifs prouve la crédibilité d’un freelance, ce qui lui permet de fixer des tarifs plus élevés.
  • L’emplacement : Bien qu’un freelance puisse travailler partout dans le monde, la localisation du client peut avoir un impact considérable sur la rémunération d’un projet. Par exemple, un client au Venezuela ne paiera généralement pas le même tarif qu’un client aux États-Unis.

Salaire freelance : l’impact de la durée du travail, des redevances sociales et de l’impôt sur le salaire

Si le TJM d’un freelance est de 475 € TTC, il sera extrêmement bénéfique de compter 300 jours de travail par an. Ceci reste en grande partie de la pure imagination, puisqu’il faudra enlever les jours de vacances, les week-ends, les congés maladie, etc. En faisant une petite estimation, le freelance ne dispose en réalité que de 220 jours de travail par an.

Mais, la difficulté est qu’un freelance ne pourra pas facturer 100 % de son temps d’activité.
Il est généralement admis qu’un free-lance ne prend que 60 % de son temps de travail pour réaliser des services facturables. Ce qui le ramène à 130 jours de travail à facturer par an. En plus de ce facteur de contingence, en tant qu’auto-entrepreneur, vous devrez vous acquitter des charges sociales et de l’impôt sur le bénéfice. 

Les redevances sociales sont de 22 % pour un travailleur indépendant qui offre des services et celles-ci sont payées mensuellement ou trimestriellement. En considérant ces 22 %, et un TJM de 380 € après TVA, ce dernier paiera 83,6 € de charges sociales. Concernant l’impôt sur le revenu, considérons que le freelance paie 2 % d’impôt sur ses revenus. Toujours sur la base d’un TJM de 380 €, il paiera alors 7,6 €

Salaire freelance : combien peut-on réellement gagner ?

Nous comprenons déjà que les auto-entrepreneurs, avec un TJM de 475 €, gagnent moins que cela. Gardons également à l’esprit qu’un freelance qui facture 475 euros à un client doit 95 € à l’État, puisqu’il doit payer la TVA à 475 € pendant 130 jours, cela représente 61 750 € de chiffre d’affaires TTC.

Il paiera comme TVA, 12 350 €, ce qui reste 49 400 €. 
Sur les 49 400 € hors TVA, il doit payer 22 % de charges sociales (10 868 €) et 2 % d’impôt sur le revenu (988 €). Au final, il lui reste un montant de 37 544 € sur 61 750 € au départ, qu’il devra encore utiliser pour d’autres charges professionnelles.

Ce sont ces différentes déductions qui expliquent les taux élevés proposés par les freelances. Il est possible de gagner sa vie en tant que freelance, mais les charges sont énormes, il faut donc choisir un tarif qui soit rentable.